Exposition jusqu’au 13 août 2025
Hélène Lacquement cherche à mettre en valeur ce qui est le plus anodin et souvent peu considéré dans la nature, loin des bestiaires majestueux des savanes ou des tropiques. Ce qui la fascine ce sont les fourmis, les graines ou les coquilles vides d’escargots, réminiscences de souvenirs d’enfance.
L’expérimentation, l’innovation techniques sont au cœur de sa démarche artistique, qui met souvent en valeur le papier récupéré. C’est un matériau par essence paradoxal : fragile et durable, d’origine végétale, il porte en lui des histoires humaines infinies. Avec des gestes de précision, découpé, encré ou marouflé, associé à des techniques mixtes, le papier prend du volume, devient cuticule d’insecte, mycélium ou élytre. En jouant avec les formats, le blanc du papier ou celui des murs se transforment en écrin pour des choses délicates, raffinées et colorées. Brouillant les pistes entre nature et artifice, l’artiste révèle nos souvenirs, nos répulsions ou nos fascinations à l’égard du vivant. “Un travail en résonance avec les préoccupations actuelles sur l’avenir de la planète” selon Anne Devailly (Artistes de France).


Isabelle Vannobel
Née en 1961, Isabelle Vannobel a grandi à Dunkerque. Sa rencontre avec l’art fut tardive (à près de 40 ans). Après 4 années passées à l’école des Beaux-arts département amateur·es, elle a pu accéder au cursus supérieur de l’École d’art de Dunkerque en 2004. À la fin de ce cursus, elle a intégré l’association Fructôse qui, à l’époque, était un squat sur le môle 1. En 2014, les ateliers sont disponibles et Isabelle Vannobel peut alors y développer sa pratique artistique.
A la Maison des Arts et de la Nature elle expose J’ADORE LA MER est un projet artistique 100 % écologique. qui résonne comme une alerte à la pollution de nos mers et océans où les déchets maritimes (fils, filets de pêche et cordages) deviennent la matière première pour tisser et questionnent sur la transformation et revalorisation de ces matériaux modestes. Je travaille avec des matériaux modestes de récupération récoltés sur les plages.
Ces morceaux de filets de pêche, fils plastiques, cordages réutilisés et/ ou transformés en œuvres nous amènent à nous questionner sur l’état de nos mers et océans et plus globalement sur nos comportements et habitudes de consommation et résonnent en nous comme une Alerte.


Ouvert en entrée libre mercredi, samedi et dimanche de 10 h à 17 h
RDV écluse de Villesèque ( Parking à Villesèquelande )